Elle est belle, le vernis léger comme la brise du matin, entre la brillance outrageuse et le mat terne, apporte de la suavité à son joli dessin. La regarder est un plaismmir, on ose la toucher, la brusquer tant elle paraît douce. Il faut bien la somrtir de l'étui, la brancher, la faire rugir. A vide elle sonne déjà comme une acoustique au réveil. On se presse un peu. On vérifie les réglages, elle est parfaitement accordée en bémol, on tourne un peu la mécanique precise et le parfait se révèle. Le son est mélodieux, profond, riche et juste. Les micros ne sont percutant en sortie, c'est à l'ampli de faire le reste et on comprend mieux le choix des micros tant la précision de la note est là, un son presque cristallin quand tu ne pousses pas l'ampli au maximum mais si tu t'y amuses, la 1960 sait jouer. La 1959 aurait eu ce son plus rauque sans doute mais celle là t'ouvre des horizons biens plus enchanteur et tous les possibles. Elle ne restera pas la guitarre du moment mais une compagne et complice de chaque jour, cest sûr. Les boutons du volume et de la tonalité sont progressifs et précis comme on l'espère d'une guitarre de cette qualité. Je l'ai choisie, je la garde, elle me donne le sentiment d'être l'heureux propriétaire d'un objet de valeur qui de son caractère général tout en douceur, de la qualité de l'acastillage, de la beauté de la teinte, de la précision des commandes, de son son riche et équilibré fait d'elle une vraie réussite.